La Traviata - nouvelle production


Jacques Châtelet (lumières)
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Jacques Châtelet a suivi des études d’électro-acoustique à la faculté de Vincennes. Ceci le conduira à être preneur de son et installateur de studio d’enregistrement pour le compte de plusieurs sociétés dont Radio France.

Il devient alors régisseur son et lumière, puis, directeur technique pour différentes compagnies de danse et de théâtre.

En 1982, il s’oriente plus particulièrement vers la création lumière. Dès lors il réalisera les éclairages de très nombreux spectacles de théâtre, d’opéra et de ballet.

Sa carrière l’a conduit à travailler notamment à la Comédie Française, au Théâtre de la Ville, au théâtre de l’Odéon, à l’opéra de Paris ; pour les opéras de Lyon, Nantes, Toulouse, Nice Marseille, Avignon, et pour de nombreux opéras à l’étranger comme Sidney, Munich, Saint-Pétersbourg, Berlin, Lausanne, la Wallonie, Helsinki, Innsbruck …

Il a acquis une grande notoriété dans le domaine de la danse où il a collaboré avec Dominique Bagouet, Françoise Adret, Angelin Preljocaj, Catherine Diverres, Jacques Dombrowski, Blanca Li, Régis Obadia et Anne-Marie Porras pour ne citer qu’eux.

On ne compte plus les ouvrages tant lyriques que chorégraphiques qu’il a éclairé : Aïda, Carmina Burana, Madame Butterfly, Die Zauberflöte, l’Oiseau de Feu, Parade, le spectre de la rose, le Nozze di Figaro, Il Barbiere di Siviglia, l’Italiana in Algieri, Don Quichotte, la Vie Parisienne, Madame l’Archiduc, Don Giovanni, Carmen, La petite Renarde Rusée, Mireille, Rigoletto, La Dona del Lago, Faust, la Périchole, Turandot et Roméo et Juliette.

L’opéra de Nice l’a invité pour différents spectacles de danse tels que le Sacre du Printemps, le Boléro, Roméo et Juliette, Cendrillon, Carmen, Coppélia (chorégraphies Marc Ribaud) et divers opéras : Carmen, Roméo et Juliette, Mireille, Lucia di Lamermoor, Rigoletto, Aïda, Turandot (mises en scène Paul-Emile Fourny).

L’opéra-théâtre d’Avignon et des pays du Vaucluse l’a accueilli pour les créations de Ciboulette, Barbe-Bleue, la Fille du Tambour-Major (mises en scène Nadine Duffaut).

Le Ballet National de Marseille, Eric Vu An, l’a invité lors de la saison 2005 pour mettre en lumière les œuvres de Nijinski, Balanchine, Limon et Bournonville. Son parcours éclectique lui permet d’être présent sur toutes les grandes scènes internationales, l’opéra de Macao l’invite pour Roméo et Juliette (mise en scène Paul-Émile Fourny).

Durant ces dernières saisons, la comédie musicale fait appel à lui pour mettre en lumières : la Cage aux Folles, Simenon et Joséphine, Hello Dolly, la création française de Titanic, Chantons sous la pluie (Molière 2001) et Sugar (certains l’aiment chaud) mises en scène de Jean-Louis Grinda.

Sa collaboration est également requise pour des manifestations événementielles telles que les cérémonies de l’Euro 2000 en Belgique et en septembre 2002 pour la Biennale des antiquaires du Louvre, pour le lancement du parfum Gaultier2 (chorégraphie Blanca Li).

En 2005, il a réalisé l’éclairage du Petit Prince au festival de Ramatuelle (mise en scène Sonia Petrovna), les Trois Valses (mise en scène Jean-Louis Grinda), Carmen (chorégraphie Marc Ribaud), l’Idiot (Mouette d’or de Moscou) (mise en scène Régis Obadia), Alarme (chorégraphie Blanca Li) Turandot et la création d’Anne-Marie Porras Plaine des sables.

Il réalisera les éclairages de La Traviata mise en scène Nadine Duffaut, des nouvelles créations d’Anne-Marie Porras, de Blanca Li et Régis Obadia, La Gioconda mise en scène Jean-Louis Grinda et sera invité par les Chorégies d’Orange pour celles de Lucia di Lamermoor.


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Emmanuelle Favre (scénographie)
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Emmanuelle Favre est née à Avignon le 30 mars 1969, elle fait ses études d’Architecture d’Intérieur et de Scénographie à Paris et, en 1995, obtient un Diplôme de l’Ecole supérieure des Arts et Techniques dans ces deux disciplines.

Opéra

Elle collabore avec Nicolas Joël pour les scénographies du Chapeau de Paille d’Italie au Théâtre du Capitole à Toulouse, de La Bohème en juillet 2000 au festival de Macerata, de Aida, Roméo et Juliette, et Otello créés respectivement en 2001, 2002 et 2003 aux Chorégies d’Orange. Toujours à ses cotés en septembre 2003 elle signe les décors de la Flûte Enchantée à la halle aux grains.

Elle collabore avec Eric Vigié pour Cosi Fan Tutte, La Serva Padronna, La Canterina, La Voix Humaine, Les Adieux de Marcel Landowski, Le Revenant à la Zarzula à Madrid et signe à ses cotés les décors des Mousquetaires au Couvent créés au mois d’avril 2001 à l’Opéra de Nice et l’année suivante au théâtre du Capitole.

Au coté de Charles Roubaud elle signe les décors de Bérénice d’Aberic Magnard en 2001, d’ Elektra en 2003 à l’opéra de Marseille, en décembre de la même année de Samson et Dalila au théâtre du Mariinsky à Saint-Pétersbourg, et les décors de la Veuve Joyeuse en février 2005.

Au coté de Nadine Duffaut elle signe les décors de La Fille du Tambour Major, de Tosca en avril 2003 et de La Vie Parisienne au théâtre du capitole en 2004 et du Nègre des Lumières en 2005.

Au coté de Pierre Médecin elle signe les décors de Pelles et Mélisande à la Scala.

Et début 2006 elle signe les décors de La Canterina et du Directeur de Théâtre à l’opéra de Lausanne.

Théâtre

Elle signe les décors de La Fièvre des Années 80 aux Folies Bergère en 1998, Tu me squattes en janvier 2000 au Tristan Bernard, l’année suivante Entrez, Entrez et en 2004 Voltaire Newton.

Danse

Elle signe les décors du ballet de Toulouse-Lautrec, chorégraphie de Margo sappington à la Halle aux Grains, à l’opéra d’Avignon elle signe les scénographies de Gisèle, Cendrillon en 2002 et, La belle au bois dormant en 2004.

Concert

Elle collabore aussi avec des maisons de production pour lesquelles elle coordonne les décors des concerts de « Michel Sardou » à Bercy 1998, de « Johnny Hallyday » au Stade de France 1998, En 2004 elle signe les décors de « Yannick Noah » en concert à Bercy et en 2005 les décors de la comédie musicale «Attention mesdames et messieurs » aux Folies Bergères.


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News

26.04.06
La Générale













13.04.06
Le montage du décor



Le costume d'une bohémienne


12.04.06
Le montage du décor




Les maquettes







22.03.06
Essais de costumes




23.03.06
Essais de costumes









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Nadine Duffaut (mise en scène)
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Née à Boulogne-sur-Mer, Nadine Duffaut obtient une maîtrise de musicologie en Sorbonne, où elle aura pour maîtres Messieurs Chailley et Dufourcq, ainsi qu’Huguette Dreyfus.
Elle fréquente parallèlement la classe de chant de Camille Mauranne au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

Elle est successivement chef de chant à l’Opéra de Rennes, chef des Chœurs à l’Opéra-Théâtre d’Avignon, dont elle dirigera également la Maîtrise. Elle crée sa propre école d’art lyrique (Vocal Académie) où elle signe ses premières mises en scène (La Grande Duchesse de Gerolstein, La Chaste Suzanne, Les Noces de Jeannette, Le Médecin Malgré lui, La Périchole, Les Travaux d’Hercule, La Fiancée du Scaphandrier, L’Amour Masqué et Orphée aux Enfers).
Le Théâtre de Tourcoing l’a accueillie pour la mise en scène de La Bohème, l’Opéra de Nice pour celle de La Fille du Tambour-Major et l’Opéra de Vichy l’a invitée en juillet 2003 pour reprendre la nouvelle production de Tosca qu’elle avait proposée en juin 2003 à Avignon.

Au cours de la saison 2003-2004, elle a été invitée par l’Opéra Royal de Wallonie pour Les Mousquetaires au Couvent, par le Théâtre de Tourcoing pour une reprise de Tosca, dans la production d’Avignon, par l’Opéra de Toulon et le Grand Théâtre de Reims pour Ciboulette, qu’elle aura mis en scène auparavant à Avignon.
La saison 2004-2005 l’a conduite à Toulouse pour les fêtes de fin d’année, pour une nouvelle production de La Vie Parisienne (co-produite avec Avignon, Marseille, Toulon, Reims, Saint-Etienne et Nice), Toulon où elle a récemment mis en scène La Vie Parisienne et La Fille du Tambour Major. Mireille Larroche invitera Nadine Duffaut en 2006-2007 pour présenter une soirée Offenbach à la Péniche-Opéra et à l’Opéra-Comique.
Par ailleurs, elle assure en avril 2006 la nouvelle production de La Traviata à l’Opéra de Massy, reprise en octobre 2006 à l’Opéra-Théâtre de Metz.

L’Opéra-Théâtre d’Avignon et des Pays de Vaucluse l’a déjà accueillie de nombreuses fois, notamment en avril dernier pour Carmen, récemment pour le Nègre des Lumières et la retrouvera la saison prochaine, pour une reprise de Tosca, ainsi que dans La Vie Parisienne donnée pour les prochaines fêtes de fin d’année et La Mélodie du Bonheur.

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Vincent Barthe (direction musicale)
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Après avoir obtenu un Premier Prix à l’unanimité de direction d’orchestre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Vincent Barthe remporte en 1993 le Prix Spécial Art Vocal (récompensant en particulier la meilleure épreuve avec chanteurs) et la Mention Spéciale du Jury du Concours International de direction d’orchestre de Besançon. En 1994, il remporte également le Premier Prix du Concours International de direction d’orchestre Arturo Toscanini (Italie).

En 1987, Vincent Barthe fait partie des cinq jeunes chefs français sélectionnés sur concours pour travailler avec Leonard Bernstein. Il s’est également perfectionné auprès de Pierre Dervaux.

Agrégé de Musique, il enseigne à l’Université de Paris Sorbonne-Paris IV. Il est, de 1993 à 2001, directeur artistique de l’Orchestre et du Chœur des Universités de Paris. En 1996, il est nommé chef associé de l’Orchestre National des Pays de la Loire, responsabilité qu’il exerce jusqu’en août 2004.

Vincent Barthe est actuellement directeur musical de l’Orchestre Bayonne Côte Basque. A l’invitation du journaliste Yvan Levaï, il a effectué avec cette formation un déplacement à Paris en juin 2004, au Théâtre Marigny, à l’occasion du 60ème anniversaire du Débarquement des Alliés en Normandie.

Partageant ses activités entre les répertoires symphonique et lyrique, Vincent Barthe est régulièrement invité à diriger de grandes formations telles que l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre National d’Ile de France, l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine, l’Orchestre National de Lorraine, l’Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre des Concerts Lamoureux, l’Orchestre Colonne, l’Orchestre de Picardie, l’Orchestre de Bretagne, l’Orchestre Poitou Charentes, l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre philharmonique de Nice, l’Orchestre lyrique de Région Avignon Provence, l’Orchestre symphonique d’Emilie-Romagne Arturo Toscanini (Italie), l’Orchestre du Brabant (Pays-Bas) …

Invité régulier de l’Opéra d’Avignon et des Pays de Vaucluse, il y a dirigé Don Pasquale de Donizetti, Candide de Bernstein, Norma de Bellini et Madama Butterfly de Puccini. Il y reviendra en juin 2006 pour Tosca de Puccini et en février 2007 pour les Pêcheurs de perles de Georges Bizet. Il dirigera également La Flûte enchantée de Mozart au Grand Théâtre de Reims en décembre 2005 et janvier 2006.

Vincent Barthe a enregistré, avec Eric Aubier comme soliste et l’Orchestre de Bretagne, les concertos pour trompette de L. Mozart et J. Haydn (Sony collection, 2000) ainsi que de G. P. Telemann et J. N. Hummel (Mandala, distribué par Harmonia Mundi, 2003).


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Les costumes (de Gérard Audier)
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Gérard Audier: costumes
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Après une formation Haute Couture à l’école Saint Roch de Paris, il est toiliste chez Dior puis Cardin.

Premier d’atelier aux Ateliers du Costume (1969/79) il est alors appelé par Jean-Albert CARTIER pour diriger l’atelier du Grand Théâtre de Nancy jusqu’en 1983.

Il ouvre alors son propre atelier à Paris où il réalisera, entre autres, les costumes du Mariage de Figaro (J.P.VINCENT), de la Tempête (A.ARIAS) d’Halet (P.CHEREAU) et quelques robes pour Isabelle Adjani dans Camille Claudel.

Depuis 1984 il signe régulièrement des créations de costumes pour diverses scènes lyriques ou théâtrales (Paris, Toulouse, Marseille, Liège, Bilbao, Talinn…) à la demande de metteurs en scène tels que Nicolas JOEL, Jacques ROSNER, Albert-André LHEUREUX, Nadine DUFFAUT…

Parallèlement il a assuré la Direction des ateliers de costumes du Capitole de Toulouse (1986/2004) et de ceux de l’Opéra National de Paris (2004/05).

Parmi ses dernières créations Mignon, les Maîtres Chanteurs, la Flûte Enchantée pour Nicolas JOEL, et La Vie Parisienne pour Nadine DUFFAUT.

Voir les costumes de La Traviata


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Hélène Blanic : chef de chant
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Après un Premier Prix de Piano, Solfège, Lecture à vue, au Conservatoire d’Orléans, Hélène Blanic est engagée comme pianiste accompagnatrice au CNIPAL de Marseille (Centre de Formation Lyrique) puis comme Chef de Chant à l’Opéra d’Avignon, Monte-Carlo, Compiègne, Dijon,…

Depuis 1992, elle travaille régulièrement à Radio-France avec des chefs d’orchestre tels que : Marek Janowski, Charles Dutoit, Jeffrey Tate, Kent Nagano, Alain Guingal…

Elle est également invitée en tant que chef de chant dans de nombreux théâtres et festivals lyriques français (Chorégies d’Orange, Académie du Festival d’Aix-en-Provence, Opéra National de Paris).
Pianiste lors des master-class d’artistes de renommée internationale (Régine Crespin, Gabriel Bacquier, Yvonne Minton, Elisabeth Vidal), elle est sollicitée par ces derniers pour accompagner des récitals lyriques, notamment de jeunes artistes.

Son répertoire de prédilection est l’opéra français mais ses nombreuses connaissances linguistiques (allemand, italien, anglais) lui ont permis d’aborder un nombre important d’ouvrages lyriques.

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L'Orchestre de Massy
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Créé en 1989 sous la férule de Dominique Rouits qui en est l’actuel Directeur, l’Orchestre de Massy rayonne aujourd’hui depuis l’Opéra de Massy dont il est le moteur musical.

Bien enraciné localement, il s’intègre aussi à des horizons plus lointains, et offre à son public le fruit de son travail et de ses rencontres. Il a développé ses activités dans de nombreuses directions. Orchestre pluridimensionnel, l’Orchestre de Massy se décline tour à tour en orchestre lyrique, symphonique, en quatuor à cordes ou quintette de cuivres. Il intervient dans des lieux parfois inattendus, des gymnases de quartier à la salle Pleyel en passant par les bibliothèques…

Son public est enthousiaste, exigeant et sincère, mais aussi fidèle, signe d’un succès qui tient à la fois de sa rigueur artistique et de son ouverture au plus grand nombre.

Lorsqu’on rencontre l’Orchestre de Massy, on comprend que Patrice Fontanarosa, Thierry Caens, Gérard Caussé, Michel Beroff, Pedro Ibanez, Michel Piquemal, Gérard Poulet, Pierre-Laurent Aimard, Miguel Angel Estrella, Richard Galliano, Franck Tortiller, ... prennent plaisir à se produire avec lui, conquis par ses valeurs artistique et humaine.

L’Orchestre de Massy séduit des moins habitués au concert aux critiques les plus exigeants, par la vitalité de ses interprétations, sa joie de vivre la musique et de la partager.

Fort de ses seize années de création, de travail et de rencontres, l’Orchestre aime aujourd’hui exporter son savoir-faire et son goût du répertoire français.


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Olivier Naveau (Dottore Grenvil)
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Baryton-basse

Après des études au Conservatoire de Tours et une médaille d’or en chant en 1998, Olivier Naveau est rapidement invité à l’Opéra de Nantes pour L’Enfant et les Sortilèges (l’Arbre et le Fauteuil), la création européenne Des Souris et des Hommes de C. Floyd (Candy) en 1999, Les Travaux d’Hercule de C. Terrasse (Augias), ainsi qu’à l’Opéra de Rennes pour Dialogues des Carmélites (Thierry), Ariadne auf Naxos (Laquais), Faisons un Opéra de Britten (Bob le Noir, Tom), la création mondiale de Chemin Faisant de V. Bouchot (Blaise).

En 2002 et 2003, il participe à une grande série de Bataclan (Ko-ko-ri-ko) d’après Offenbach au Théâtre Ranelagh à Paris, ensuite La Traviata (Marquis d’Obigny) à l’Opéra de Rennes, Les Carrosses du Saint Sacrement (Evêque de Lima) au sein de l’Opéra Studio de l’Opéra de Lyon, Coup de Roulis de Messager (Commissaire Gerville), ainsi qu’une longue tournée dans le sud de la France de Cyrano de Bergerac (musique de L. Pillot).

En 2004 il chante Ariadne auf Naxos (Laquais) à l’Opéra de Nice, Don Giovanni (Leporello) à Guebwiller avec l’Opéra Studio de l’Opéra de Genève, La Périchole à Irigny, la Missa Romana de Pergolèse à Lyon.

Parmi ses engagements futurs : une tournée en France avec la Passion selon St .Jean, La Traviata à Bordeaux (Grenvil) ainsi qu’à Metz (Marquis d’Obigny), Tosca (Angelotti), Die Zauberflöte (2ème Homme d’Armes) et Carmen (Dancaire) à l’Esplanade de Saint-Etienne.


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Jean-Marie Delpas (Il Barone Douphol)
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Baryton

Après des études de chant à Nîmes, puis au Conservatoire National Supérieur de Lyon, Jean-Marie Delpas a été régulièrement invité sur les scènes des Opéras de Marseille, Avignon, Lille, Toulon, Reims, Maastricht, Opéra Royal de Wallonie…

Il s’est particulièrement fait remarquer dans des productions mises en scène par Margarita Wallman, Jacques Karpo, Antoine Selva, Bernard Broca, Robert Fortune, Jean-Claude Auvray ; et sous la direction de Paul Ethuin, Alain Guingal, Thomas Fulton, Anton Guadagno.

Jean-Marie Delpas s’est perfectionné auprès d’Alain Fondary. Il s’est également produit sur les scènes du Deutsche Oper de Düsseldorf et du Deutsche Oper de Berlin, dans le rôle de Brétigny dans Manon de Massenet.

Le public a pu aussi l’applaudir au Festival Alfredo Kraus de Las Palmas dans le rôle de Frédéric dans Lakmé de Delimes.

Au printemps 2004, il s’est produit dans Tosca aux côtés d’Alain Fondary.

Le public pourra à nouveau apprécier cette saison Jean-Marie Delpas dans Carmen, Un Bal masqué, Manon Lescaut à Toulon, Madame Butterfly à Metz, La Bohème au Festival de Sanxay…


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Bernard Imbert (Il Marchese d'Obigny)
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Baryton

Bernard IMBERT étudie le violon et le chant au Conservatoire National de Marseille, sa ville natale.

Lauréat de plusieurs concours dont les Voix d'Or et le Concours International de Verviers (Belgique), il commence sa carrière sur les scènes de l'Opéra-Comique à Paris, du Capitole de Toulouse, du Grand Théâtre de Nancy, à l'Opéra d'Avignon, applaudi, notamment dans le rôle de Donald (Billy Budd) de Benjamin Britten.

Depuis 1994, Bernard IMBERT a rejoint la troupe de l'Opéra de Nice dont il est soliste permanent, participant ainsi à de nombreuses productions aux côtés de Lella Cuberli, Edita Gruberova, Gwyneth Jones, Eva Marton ou encore Francisco Araiza, Rockwell Blake, Alain Fondary, Chris Meritt, Ruggiero Raimondi etc...

Il est régulièrement invité par Eve Ruggeri au Festival "Musiques au Cœur" d'Antibes dans Carmen, La Traviata, Tosca, Otello.

Pour l'ouverture de la saison 1998/99, Gian-Carlo Del Monaco lui confie le rôle d'Alidoro dans sa mise en scène de La Cenerentola, il y remporte un franc succès et le mois suivant, sa participation à la production de L'Isola disabitata de Haydn dans le cadre de l'Opéra de Chambre de France en résidence à Menton, est également louée par la critique.

En janvier 99, il chante Leporello au Théâtre Toursky de Marseille. Ce Don Giovanni est diffusé sur ARTE.

Bernard IMBERT participe également à de nombreux concerts de Musique Sacrée (Le Requiem de Mozart et de Gounod, La Messa di Gloria de Puccini, Le Messie de Haendel), de Musique de Chambre (Scottish Lieder de Beethoven, La Cantate de Mephisto de Jean Françaix). Il chante dans le cadre de la saison symphonique Le Coq et l'Arlequin plusieurs mélodies de Poulenc, Honegger ainsi que deux mélodies de Georges Auric en création mondiale.

On a pu l'entendre à San Remo dans La Petite Messe Solennelle de Rossini, au Festival de Musique Sacrée de Nice dans La Messe en Si de Schubert, dans La Messe Solennelle de Sainte Cécile de Gounod et dans Les Vêpres Solennelles d'un Confesseur de Mozart et au Festival "Musiques au Cœur" d'Antibes dans Masetto (Don Giovanni).

Dans le cadre de la troupe de l’Opéra de Nice, il chante dans La Fanciulla del West, Eugène Onéguine, Andrea Chénier, etc…

Il chante aussi Le Général Boum dans La Grande Duchesse de Gerolstein d’Offenbach aux côtés de Michèle Command à Clermont-Ferrand, en concert à la Bayerischer Rundfunk de Munich, Les Enfant de Bethléem de Pierné et la Cantate Dona nobis pacem de Vaughan Williams sous la direction de Marcello Panni et participe à une création contemporaine Mille ans sont comme un jour dans le ciel à l’Opéra d’Avignon.


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Philippe Talbot (Gaston)
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Ténor

Philippe Talbot est né en 1979, à Nantes. Enfant, il aborde le chant au sein de l’Ecole Maîtrisienne de la Perverie (Nantes) ; puis il entre au Conservatoire National de Région d’Angers, dans la classe d’Yves Sotin. Au terme de quatre années de formation, il obtient une médaille d’or à l’unanimité.

Il a alors différentes opportunités de se produire en orotario et chante notamment la partie ténor solo de la Messe en Si de J.S. Bach et du Messie de Haendel.

Il donne régulièrement des récitals où on peut l’entendre dans des airs d’opéras de Mozart : L’Enlèvement au Sérail (Belmonte), Così fan tutte (Ferrando) ; de Rossini : Le Siège de Corinthe (Florville), Semiramide (Idreno) ; de Donizetti : L’Elisir d’Amore (Nemmorino) ou encore de Gounod : Faust (rôle-titre).

Il présente, en avril 2003, le concours d’entrée au CNIPAL, où il est pensionnaire pour les saisons 2003/2005.

En novembre 2003, il participe au spectacle « Une soirée en compagnie de Mr Puccini », au théâtre de St Mandrier et au théâtre du Pradet, réalisé par le CNIPAL, sous l’égide de l’Opéra de Toulon.

Il est engagé par l’Opéra de Marseille, en décembre 2003, pour être un Homme d’Arme et un Prêtre, dans La Flûte Enchantée de Mozart (direction : Sébastien Rouland, mise en scène : Jean Liermier).

On peut l’entendre en mars 2004, aux Foyers des Opéras de Marseille et Avignon dans un programme d’airs d’opéras de Mozart, Donizetti, Bizet et Delibes ; et en novembre 2005 dans des mélodies et airs d’opéras de Rossini, Donizetti et Bellini.

En juin 2004, il est Dr Cajus (Falstaff de Verdi – extraits) ; dans le cadre du spectacle présenté par le CNIPAL au Château de Malijay, sous l’égide de l’Opéra d’Avignon et des Pays de Vaucluse (mise en scène : Charles Roubaud).

Philippe Talbot est réinvité par l’Opéra de Marseille, en octobre 2004, dans L’Aiglon, d’Arthur Honegger et Jacques Ibert (Matassin et un Polichinelle) ; puis au mois de novembre dans la Sonnambula de Bellini (le Notaire). Il est ensuite engagé à l’Opéra de Monte-Carlo dans le rôle de Liverotto, dans Lucrezia Borgia de Donizetti, en mars 2005. Il est Frick, dans La Vie Parisienne d’Offenbach, l’an dernier, ainsi que le Maître à Danser et l’Allumeur public dans Manon Lescaut de Puccini à l’Opéra de Toulon. Il a récemment chanté la partie ténor solo du Couronnement de Mozart dans le cadre du Festival de Musique Sacrée de Marseille (direction : Cyril Dieterich).


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Marzio Giossi (Giorgio Germont)
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Baryton

Né à Bergame, Marzio Giossi a étudié le chant dans sa ville natale, puis à Bologne. Dès ses débuts, il a remporté plusieurs Concours : « Battistini » de Rieti, « Bastianini » de Sienne, « Voix Verdiennes » de Busseto…

Il mène une brillante carrière lyrique en Italie et à l'étranger (France, Hollande, U.S.A, Belgique, Suisse, Japon, Irlande) en chantant dans les rôles protagonistes de baryton dans les oeuvres : Il Trovatore, l' Elisir de amore, Don Pasquale, Rigoletto, La Bohème, le Barbier de Séville, Clown, la Traviata, Cavalleria Rusticana, Fedora, la Gioconda, Madame Butterfly, La force du destin, Lucia de Lammermoor, Così fan tutte, Roberto Devereux, Turandot, Maria Stuarda, Don Carlo, l'ami Fritz, Falstaff (Ford), Aida, Nabucco, Ernani, Carmina Burana, Il cappello di paglia di Firenze, Il Maestro di cappella, Un ballo in maschera, Messa di gloria de Puccini. Il a également participé au "Festival des Nouveautés" au Théâtre Donizetti de Bergame (première mondiale).

Marzio Giossi a également travaillé avec les plus grands directeurs musicaux : Abbado, Muets,

Gavazzeni, Oren, Arène, Gain, Renzetti, Ranzani, Guingal, Pidò, Veronesi, Mercure ; et les meilleurs metteurs en scène : Miller, Ronconi, Gregoretti, Samaritani, Joel, Santicchi.

Récemment, il a interprété Sharpless dans Madama Butterfly au 48ème Festival de Torre del Lago, avec Andrea Bocelli, et Marcello dans La Bohème Au Forum Grimaldi de Monte-Carlo. Il a également le rôle de Michele dans La Marescialla d’Ancre au Théâtre Pergolèse de Jesi.

En 2001, il interprète le rôle de Ford dans "Falstaff" à l’Opéra de Nancy sous la direction d'Evelino Pidò. Il joue également dans "Rigoletto" au Festival Estival de Masse Maritime et au

Théâtre Pergolesi de Jesi, ce qui lui vaut le succès de la critique et l’admiration du public.

Parmi ses dernières prises de rôles, il faut citer Nabucco au Festival de Terni, Iago dans Otello au Grand Théâtre de Genève,Renato dans Un Ballo in maschera à l’ Opéra d’Avignon, Simon Boccanegra et Macbeth à Vercelli, Gérard dans Andrea Chenier au Théâtre Pergolèse…

Parmi ses prochains engagements, citons D’Orbel dans La Traviata ( Massy , Vichy, Avignon), Don Carlo dans La Forza del destino (Avignon), Malatesta dans Don Pasquale Grand Théâtre de Genève), Iago dans Otello (Limoges)…


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Yi Kun Chung (Alfredo Germont)
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Ténor

Ce Coréen né en 1970, a grandi entre une mère pianiste et un père médecin. A 4 ans, il commence les leçons de piano, et à 6 ans reçoit un prix à un concours de chant auquel il participe pour la première fois. Par la suite, il reçoit divers prix de nombreux concours.

Il a suivi les cours de Dan-Yol Lee à la Seoul High School et de In-Soo Park à la Seoul National University et fait sa première apparition à l’opéra en 1990 comme premier ténor.

Il est diplômé du Conservatoire G. Verdi de Milan où il a eu comme professeur F. Ogeas.

En 1995, il se présente pour la première fois au Concours de la « French Musical Society » et reçoit le premier prix. Il est lauréat de nombreux concours en Europe (Genève, Toulouse, Bilbao, Monte-Carlo, Vienne, Madrid, …).

Il s’est déjà produit avec de nombreux artistes tels que Leo Nucci, R.D.de Burgos, Fabio Luisi, P.Pizzi, D. Bauldwin, A. Fassini, C. Arming, E. Prokina, R. Palumbo à Paris, Milan, Vienne, Madrid, Genève, Monte-Carlo, et a chanté La Traviata, Dialogue des Carmélites, Tristan et Iseult, La Bohème, Macbeth, Roméo et Juliette, Carmen, Lucia di Lammermoor.

Il est le lauréat 2002 du prestigieux Master de Monte-Carlo.


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Christine Labadens (Annina)
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Mezzo soprano

Originaire du Gers, c’est au Conservatoire et à la faculté de musicologie de Toulouse que Christine LABADENS fait ses études musicales. Puis, elle entre au Centre National d’Insertion Professionnelle d’Art Lyrique de Marseille (CNIPAL) pour sa formation vocale. Depuis 1986, elle se perfectionne avec Evelyne Brunner à Lyon.

Elle mène principalement une carrière lyrique sur de nombreuses scènes françaises : Grand Théâtre de Reims, Esplanade de St Etienne, Théâtres de Toulon, d’Avignon, de Tours, de Nantes – et à l’étranger : Opéra Royal de Wallonie à Liège, Grand Théâtre de Genève.

Elle interprète, parmi les rôles principaux, Rosine (Le Barbier de Séville de Rossini), Carmen et Mercedes (Carmen de Bizet), Nicklausse (Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach), Mère Marie de l’Incarnation (Les dialogues des Carmélites de Poulenc), Suzuki (Mme Butterfly de Puccini), La deuxième dame (La flûte enchantée de Mozart), la Périchole (La Périchole d’Offenbach), Charlotte (Werber de Massenet), Wellgunde (Das Rheingold de Wagner), Meg (Falstaff de Verdi), Pastuchyna (Jenufa de Janacek), La troisième servante (Elektra de Strauss), Enrichetta (Les Puritains de Bellini).

En créations mondiales, Christine LABADENS a chanté : La Troisième Veilleuse (Le marin de Xavier Dayer) au festival de Menier à Genève, Clo – une parque – (Mille ans sont comme un jour dans le ciel de Dominique Lièvre) à l’Opéra d’Avignon ; lors du Festival Eclats de voix à Auch, en 1999, elle a également créé L’Avenir Foudroyé de Serge Kaufmann, puis en 2003, une cantate pour mezzo soprano et chœur IMA ou la Mère dépossédée de Serge Kaufmann.

Christine LABADENS se produit dans de nombreux concerts de musique sacrée – entre autres – à Lyon La Petite Messe Solennelle de Rossini ; au Festival de Nyon et à Genève le Requiem de Verdi sous la direction de Michel Corboz ; au Festival Mozart de Roubaix, au grand amphithéâtre de la Sorbonne à Paris et en Hollande le Stabat Mater de Dvorak ; au Victoria Hall de Genève Les Noces, les Pribaoutki et les Berceuses du chat de Stravinsky.

Pour la télévision, elle a enregistré les Requiem de St Saens et de Duruflé diffusés dans l’émission Nocturnales d’Alain Duault sur France 3.

Elle donne de nombreux récitals : Festival des Jacobins à Toulouse, Festival Eclats de voix d’Auch, Festival d’Ansouis, Victoria Hall de Genève…et se produit régulièrement à Toulouse et en région dans des concerts d’oratorios dont : La grande Messe en ut de Mozart, La Messe en si et La Passion selon St Jean de Bach, Le Messie de Haendel

Pour la saison 2004-2005 Christine LABADENS chantera principalement : Suzuki (Mme Butterfly de Puccini) à l’Opéra d’Avignon, dans les contes d’Hoffmann (Offenbach) à l’opéra de Metz et dans Didon et Enée à l’Opéra de Marseille. La petite messe solennelle de Rossini, la neuvième symphonie de Beethoven et des récitals lyriques sont aussi à son programme à St Etienne, Lille et Toulouse.


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Martine Olmeda (Flora)
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Mezzo soprano

Martine Olmeda débute sa carrière lyrique internationale par des concerts et récitals avec piano sur des scènes comme l’Opéra Bastille ou la Scala de Milan. Au cours des saisons suivantes, son sens artistique et sa solidité technique s’expriment pleinement auprès de prestigieux orchestres (National de France, du Capitole, de Bordeaux-Aquitaine, de Strasbourg…) sous la direction de chefs d’orchestres mondialement reconnus (Thomas Fulton, Alain Lombard, Michel Plasson, Kent Nagano, Mark Minkowsky…).

Elle interprète sur scène les rôles de Carmen, Charlotte dans Werther, Dalila, Mère Marie (Dialogue des Carmélites), La Belle Hélène, La Périchole, Emilia (Otella), Maddalena dans Rigoletto, Marchisa Melibea (Le Voyage à Reims)… et elle a partagé l’affiche avec entre autres Roberto Alagna, Alain Fondary, Alfredo Kraus, Jean-Philippe Lafont, Nathalie Dessay, Inva Mula…

Au cours de sa carrière, Martine Olmeda incarne régulièrement el rôle-titre de Carmen, notamment pour les opéras d’Avignon, de Lyon, de Paris, Opéra comique, de Bordeaux, de Varsovie, à l’Opéra du Rhin sous le chapiteau du Cirque Kino, en tournée en Italie, mais aussi dans l’adaptation de Peter Brook (La Tragédie Carmen) pour l’Opéra de Bordeaux.

Souvent invitée par de grandes scènes nationales, elle alterne les rôles dramatiques d’opéra avec ceux plus légers mais tout aussi lyriques de Jacques Offenbach avec La Périchole, La Belle Hélène, La Grande Duchesse de Gerolstein et plus récemment La Vie Parisienne pour les fêtes 2004 au Capitole de Toulouse, en mars 2005 à Toulon puis en Avignon, à St Etienne et Vichy cette saison.

Elle vient d’interpréter le rôle-titre de Carmen à l’Opéra National de Brno (République Tchèque) en avril 2005 puis en tournée au Japon en juin-juillet, notamment à Osaka et Tokyo.

Martine Olmeda se produit également dans un répertoire particulièrement riche en récital avec piano ou orchestre. Rossini, St Saens, Bizet, Massenet, Verdi, Fauré, Duparc, Berlioz, Beethoven, Mahler, entre autres, lui valent de grands succès.


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Roxana Briban (Violetta)
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Soprano

Roxana Briban est née à Bucarest, où elle y étudie le violon dès l’âge de six ans et poursuit ses études de chant à l’Académie de Musique avec Maria Slatinaru.

La soprano est lauréate de plusieurs concours internationaux, parmi lesquels « Magda Lanculescu » (1999, premier prix), « Georges Enescu » (1999, 2è prix), « Hariclea Darclee » (2001, Grand prix).

Elle devient soliste permanente de l’Opéra de Bucarest, où elle interprète un large répertoire d’opéras italiens et français.

En juin 2003, Roxana Briban fait son début à la Wiener Staatsoper dans le rôle de Micaela dans Carmen, suivi par sa première apparition à la Wiener Volksoper, avec Mimi dans La Bohème. C’est avec ce rôle-ci qu’elle est présente en 2004 sur l’affiche du Hessisches Staatstheater Wiesbaden aussi.

Son premier engagement à la Deutsche Oper Berlin a lieu en 2004 avec Aïda, qu’elle chante aussi à l’Opéra de Leipzig, au Festival de Carcassonne, à l’Auditorium Guadalajara et au Grand Théâtre de Limoges.

En 2005, l’artiste fait ses débuts au Capitole de Toulouse avec le rôle de Donna Elvira dans une nouvelle production de Don Giovanni.

Parmi ses projets, Don Giovanni à la Wiener Staatsoper et Madame Butterfly à la Volksoper Wien.

L’artiste aussi de nombreux concerts, en Allemagne, France, Suisse, Espagne et Grèce.


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Le compositeur: Giuseppe VERDI (1813-1901)

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Qualifié un jour de « grand musicien » Verdi répondit :
« Laissez tomber le grand musicien, je suis un homme de théâtre ! »


Né en 1813 à le Roncole, mort à Milan en 1901.

Issu d’une famille pauvre, et malgré ses dons évidents, il connut une première formation quelque peu difficile.

Refusé par le conservatoire (Milan) comme pianiste en raison de défauts techniques rédhibitoires, il fut encouragé dans la voie de composition, et Vicenzo Lavigna lui révéla Mozart et Haydn.

Il eut la chance exceptionnelle d’obtenir d’emblée une commande de la Scala de Milan, et y fit représenter son premier opéra Oberto (1839), avec un succès suffisant pour se voir aussitôt réclamer une autre œuvre par ce théâtre.

Verdi compose vingt-huit opéras. Parmi les plus célèbres : Nabucco, Macbeth, Rigoletto, La Traviata, Aïda, La force du destin, Il Trovatore, Don Carlo….

Il abandonne progressivement le bel canto classique au profit d’une expression vocale plus dramatique ; les dernières œuvres de Verdi verront la disparition du récitatif et l’avènement d’un discours musical continu.

Ses dons de mélodistes stupéfiants, sa finesse psychologique pénétrante et la spontanéité des émotions qu’il exprimait lui ont assuré l’immortalité.


SES CITATIONS

« Tout un chacun devrait éprouver du respect en face de l’humanité qui souffre. »

« Par souci de la mode, par désir de faire neuf, par affection de savoir, on renie notre art, notre instinct, notre façon de faire ; c’est absurde et stupide. »

« L’opéra est l’opéra, la symphonie est la symphonie, et je ne crois pas qu’il soit beau de faire danser l’orchestre. »

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L'argument
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L’intrigue

L'action se passe à Paris au XIXe siècle (c'est le seul opéra de Verdi dont l'action se situe à l'époque de la création).
Ce qui est au cœur de l'œuvre, c'est le sacrifice de Violetta, sacrifice qu'elle accomplit pour satisfaire aux règles de la société bourgeoise de l'époque.
Le thème choisi ici est totalement en dehors des conventions habituelles de l'opéra romantique dans lequel l'héroïne est conduite à la folie, au suicide ou bien encore à finir ses jours dans un couvent : ici, elle meurt de tuberculose.

Acte 1

Pour oublier sa maladie, Violetta Valery, une demie-mondaine, donne une fête; au cours de celle-ci, Gaston lui présente un de ses amis, Alfredo Germont. Celui-ci déclare sa flamme à Violetta, qui tombe amoureuse de lui.

Acte 2

Tous deux vont s'installer à la campagne et partagent un bonheur parfait lorsque Alfredo apprend par Annina, la femme de chambre, que Violetta dilapide ses propres biens pour l'entretien du ménage. Il part alors à Paris chercher de l'argent
Restée seule, Violetta reçoit la visite du père d'Alfredo, Giorgio Germont. Celui-ci lui reproche cette union qui déshonore sa famille et surtout compromet le mariage prochain de la sœur d'Alfredo. Il lui demande donc de renoncer à cette vie, ce qu'accepte Violetta. Celle-ci quitte alors la maison.
Lors d'une réception donnée par Flora, Alfredo arrive seul; Violetta, quant à elle, arrive au bras du Baron Douphol. Après une partie de jeu où il gagne, Alfredo appelle les invités et déclare qu'il veut, devant témoin, rembourser à Violetta l'argent qu'elle a dépensé pour lui. Il jette ses gains de jeu aux pieds de Violetta; les invités sont scandalisés par son attitude, tout comme son père qui vient d'arriver et le lui fait savoir devant toute l'assistance.

Acte 3

Violetta, gravement malade, reçoit la visite du Docteur Granville qui essaye de la rassurer sur son état bien qu'elle n'ait que quelques heures à vivre. Elle relit une lettre d'Alfredo où il lui apprend son duel avec le baron, au cours duquel ce dernier a été blessé; Alfredo lui annonce sa venue prochaine avec son père pour lui demander pardon.
Le père et le fils arrivent au chevet de Violetta : celle-ci semble revivre à la promesse d'Alfredo de quitter Paris et de vivre ensemble; mais dans un dernier sursaut, elle s'effondre, dans les bras d'Alfredo, terrassée par la maladie.

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